Systematic reviews including this primary study

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Systematic review

Unclassified

Auteurs Gowing L , Ali R , White JM , Mbewe D
Journal The Cochrane database of systematic reviews
Year 2017
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CONTEXTE: Le sevrage contrôlé est une étape indispensable avant de passer à un traitement non médicamenteux ou pour terminer un traitement de substitution. OBJECTIFS: Évaluer les effets de la buprénorphine comparée à des doses décroissantes de méthadone, à des agonistes alpha2-adrénergiques, des médicaments symptomatiques ou un placebo, ou à différents régimes de buprénorphine pour la gestion du sevrage des opiacés, définie en termes d'intensité du syndrome de sevrage ressenti, de durée et d'achèvement du traitement, et d'effets indésirables. STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE: Nous avons effectué des recherches dans le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL, numéro 11, 2016), MEDLINE (de 1946 à la 1ère semaine de décembre 2016), Embase (jusqu'au 22 décembre 2016), PsycINFO (de 1806 à la 3ème semaine de décembre 2016), et le Web of Science (jusqu'au 22 décembre 2016) et effectué une recherche manuelle dans les références bibliographiques des articles. CRITÈRES DE SÉLECTION: Les essais contrôlés randomisés d'interventions utilisant la buprénorphine pour modifier les signes et symptômes de sevrage chez les participants qui étaient principalement dépendants aux opiacés. Les interventions de comparaison comportaient la réduction des doses de méthadone, les agonistes alpha2-adrénergiques (la clonidine ou la lofexidine), des médicaments symptomatiques ou un placebo, et différents régimes de buprénorphine. RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES: Nous avons utilisé les procédures méthodologiques standard prévues par Cochrane. RÉSULTATS PRINCIPAUX: Nous avons inclus 27 études portant sur 3048 participants. Les principaux comparateurs étaient la clonidine ou la lofexidine (14 études). Six études comparaient la buprénorphine par rapport à la méthadone, et sept comparaient différents rythmes de réduction de la dose de buprénorphine. Nous avons évalué 12 études comme étant à risque élevé de biais dans au moins un des sept domaines de qualité méthodologique. Six de ces études comparaient la buprénorphine à la clonidine ou la lofexidine et deux à la méthadone ; les quatre autres études comparaient différents rythmes de réduction de la dose de buprénorphine.Pour la comparaison de la buprénorphine et de la méthadone à doses décroissantes, la méta-analyse n'a pas été possible pour les critères de jugement de l'intensité du sevrage ou des effets indésirables. Cependant, les informations rapportées par les études individuelles suggéraient que la buprénorphine et la méthadone ont une capacité similaire à améliorer le sevrage des opiacés, sans effets indésirables cliniquement significatifs. Les méta-analyses qui ont été possibles soutiennent la conclusion qu'il n'y a pas de différence entre la buprénorphine et la méthadone en termes de durée de traitement moyen (différence moyenne (DM) 1,30 jours, intervalle de confiance à 95 % (IC) −8,11 à 10,72 ; N = 82 ; études = 2 ; faible qualité) ou de taux d'achèvement du traitement (risque relatif (RR) 1,04, IC à 95 % 0,91 à 1,20 ; N = 457 ; études = 5 ; qualité modérée).Par rapport à la clonidine ou la lofexidine, la buprénorphine était associée à une baisse moyenne du score de sevrage (indiquant une réduction de la gravité des signes de manque) durant la période de traitement, avec une ampleur d'effet qui est considérée comme faible à modérée (différence moyenne standardisée (DMS) −0,43, IC à 95 % −0,58 à −0,28 ; N = 902 ; études = 7 ; qualité modérée). Les patients recevant de la buprénorphine poursuivaient leur traitement plus longtemps, avec une ampleur d'effet qui est considérée comme étant de grande taille (DMS 0,92, IC à 95 % 0,57 à 1,27 ; N = 558 ; études = 5 ; qualité modérée) et étaient plus susceptibles d'achever leur sevrage (RR 1,59, IC à 95 % 1,23 à 2,06 ; N = 1264 ; études = 12 ; qualité modérée). De même, il n'y avait pas de différence significative dans l'incidence des effets indésirables, mais les abandons en raison d'effets indésirables pourraient être plus probables avec la clonidine (RR 0,20, IC à 95 % 0,04 à 1,15 ; N = 134 ; études = 3 ; faible qualité). La différence dans les taux d'achèvement du traitement se traduit par un nombre de sujets à traiter pour obtenir un résultat bénéfique supplémentaire de 4 (IC à 95 % 3 à 6), ce qui indique que, pour quatre personnes traitées avec la buprénorphine, nous pouvons nous attendre à ce qu'un patient supplémentaire termine son traitement en comparaison avec la clonidine ou la lofexidine.Pour les études comparant différents rythmes de réduction de la dose de buprénorphine, la méta-analyse n'a été possible que pour l'achèvement du traitement, avec des analyses séparées des environnements hospitaliers et ambulatoires. Les résultats étaient variés, et nous avons évalué la qualité des preuves comme étant très faible. Les effets de la réduction des doses sur les résultats thérapeutiques restent incertains. CONCLUSIONS DES AUTEURS: La buprénorphine est plus efficace que la clonidine ou la lofexidine pour la gestion du sevrage des opiacés en termes de gravité du sevrage, de durée du traitement de sevrage et de probabilité d'achever le traitement.La buprénorphine et la méthadone semblent être d'efficacité égale, mais les données sont limitées. Il est possible que le profil du sevrage vécu puisse varier et que les symptômes de sevrage se règlent plus rapidement avec la buprénorphine.Il n'est pas possible de tirer de conclusions à partir des preuves disponibles quant à l'efficacité relative des différents rythmes de réduction progressive de la dose de buprénorphine. Les résultats divergents des études incluses dans cette revue suggèrent qu'il pourrait y avoir de multiples facteurs affectant les réponses aux rythmes de diminution de la dose. L'un de ces facteurs pourrait être la présence ou non d'une transition dans le plan de traitement initial vers un traitement de prévention des rechutes à base de naltréxone. En effet, l'utilisation de la buprénorphine pour soutenir la transition jusqu'au traitement à base de naltréxone est un aspect méritant des recherches supplémentaires.La plupart des participants dans les études incluses dans cette revue étaient des hommes. Aucune des études n'a rapporté de résultats sur la base du sexe, ce qui a empêché tout examen des différences liées à cette variable. Prendre en compte le sexe comme facteur influençant la réponse au traitement de sevrage serait pertinent pour sélectionner le type d'intervention le plus approprié pour chaque individu dans de futures recherches. NOTES DE TRADUCTION: Traduction réalisée par Martin Vuillème et révisée par Cochrane France

Systematic review

Unclassified

Journal Drug and alcohol dependence
Year 2011
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CONTEXTE: L'association entre la durée cône buprénorphine et les résultats du traitement n'est pas bien comprise. Cet examen a évalué si la durée du cône externe buprénorphine est associée de façon significative les résultats du traitement. MÉTHODES: Les études qui ont été publiées dans des revues scientifiques, la buprénorphine administrée comme un cône externe pour une dépendance aux opioïdes participants, et a fourni des données sur au moins l'un des trois principaux indicateurs de résultats de traitement (l'abstinence aux opiacés, la conservation, la sévérité du sevrage pic) ont été examinés. Les résultats des traitements primaires ont été évalués en fonction de la durée de cône à l'aide de régressions linéaires hiérarchiques avec la durée de l'entretien pré-conique comme cofacteur. RÉSULTATS: Vingt-huit études ont été examinées. Taper durée prédit de façon significative pour cent des opioïdes négatifs des échantillons fournis pendant le traitement, période de maintenance toutefois pré-cône prédit cent participants abstinents sur le dernier jour du traitement. Les taux élevés de rechute ont été signalés. Aucune association significative entre la durée de cône et la rétention dans le traitement ou la sévérité du sevrage pic a été observé. CONCLUSION: Les données examinées ici indiquent la durée cône est associée à l'abstinence aux opiacés réalisés au cours de désintoxication, mais pas avec d'autres marqueurs de l'issue du traitement. Les études examinées variaient beaucoup à plusieurs paramètres (par exemple, la fréquence des analyses d'urine, la fourniture de médicaments auxiliaires) qui peuvent influer sur l'issue du traitement et pourrait donc avoir interféré avec la capacité d'identifier les relations entre la durée cône et les résultats. Les futures études évaluant la désintoxication des opioïdes devraient utiliser des méthodes rigoureuses d'expérimentation et de signaler un plus large éventail de mesures des résultats afin d'aider à faire progresser notre compréhension de la relation entre la durée conique et les résultats du traitement.