Categoría
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Revisión sistemática
Revista»Cochrane Database of Systematic Reviews
Año
»
2011
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CONTEXTE:
L'effet des interventions psychologiques dans les maladies inflammatoires de l'intestin (MII) est controversé.
OBJECTIFS:
Évaluer les effets des interventions psychologiques (psychothérapie, formation des patients, techniques de relaxation) sur la qualité de vie liée à la santé, l'adaptation, l'état émotionnel et l'activité de la maladie dans les MII.
STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE:
Nous avons consulté le registre spécialisé du groupe Cochrane sur les MII/TFI et CENTRAL (numéro 5, 2010), ainsi que les bases de données suivantes depuis leur création jusqu'en avril 2010 : Medline, Embase, LILACS, Psyndex, CINAHL, PsyInfo, CCMed, SOMED et Social SciSearch. Les abstract de congrès et les références bibliographiques ont également été examinés.
CRITÈRES DE SÉLECTION:
Les essais contrôlés randomisés, quasi-randomisés et non randomisés examinant des interventions psychologiques chez des enfants ou des adultes atteints de MII avec un suivi minimum de 2 mois.
RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES:
Les données ont été extraites et la qualité des études a été évaluée par deux évaluateurs de manière indépendante. Les différences moyennes pondérées (DMP) combinées et les intervalles de confiance (IC) à 95% ont été calculés à l'aide d'un modèle à effets aléatoires.
RÉSULTATS PRINCIPAUX:
Vingt-et-une études étaient éligibles dans la revue (1 745 participants ; 19 études chez des adultes et 2 chez des adolescents). La plupart des études utilisaient des approches multimodulaires. Le risque de biais était élevé dans toutes les études. Chez les adultes, la psychothérapie n'avait aucun effet sur la qualité de vie à 12 mois environ (3 études, 235 patients, DMS de -0,07 ; IC à 95 %, entre -0,33 et 0,19), l'état émotionnel (dépression, 4 études, 266 patients, DMS de 0,03 ; IC à 95 %, entre -0,22 et 0,27) ou le nombre de patients sans rémission (5 études, 287 patients, rapport des cotes de 0,85 ; IC à 95 %, entre 0,48 et 1,48). Les résultats étaient similaires à 3 et 8 mois. Il n'existait aucune preuve d'hétérogénéité statistique ou d'effet de sous-groupe en fonction du type de maladie ou de l'intensité du traitement. Chez les adolescents, la psychothérapie était associée à des effets positifs à court terme sur la plupart des critères de jugement évalués, y compris la qualité de vie (2 études, 71 patients, DMS de 0,70 ; IC à 95 %, entre 0,21 et 1,18) et la dépression (1 étude, 41 patients, DMS de -0,62 ; IC à 95%, entre -1,25 et 0,01). Les interventions éducatives n'avait aucun effet sur la qualité de vie à 12 mois (5 études, 947 patients, DMS de 0,11 ; IC à 95 %, entre -0,02 et 0,24), la dépression (3 études, 378 patients, DMS de -0,08 ; IC à 95 %, entre -0,29 et 0,12) et le nombre de patients sans rémission (3 études, 434 patients, rapport des cotes de 1,00 ; IC à 95 %, entre 0,65 et 1,53). Aucun événement indésirable n'était rapporté dans les études incluses.
CONCLUSIONS DES AUTEURS:
De manière générale, aucune preuve ne vient étayer l'efficacité de la psychothérapie chez les patients adultes atteints de MII. Chez les adolescents, les interventions psychologiques pourraient être bénéfiques mais les preuves sont limitées. Des preuves supplémentaires sont nécessaires afin d'évaluer l'efficacité de ces traitements chez des sous-groupes identifiés comme nécessitant des interventions psychologiques, et identifier le type de traitement le plus utile.
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First added on: Feb 28, 2012