Categoría
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Revisión sistemática
Revista»Cochrane Database of Systematic Reviews
Año
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2014
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CONTEXTE:
Dans la plupart des pays industrialisés occidentaux, les antipsychotiques de deuxième génération (atypiques) sont recommandés en tant que traitements médicamenteux de première ligne pour les personnes atteintes de schizophrénie. Dans cette revue, nous avons spécifiquement examiné l'efficacité et la tolérabilité de l'un de ces agents – l'aripiprazole - par rapport à d'autres antipsychotiques de deuxième génération comparables.
OBJECTIFS:
Faire la revue des effets de l'aripiprazole par rapport à d'autres antipsychotiques atypiques chez les patients atteints de schizophrénie et de psychoses apparentées.
STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE:
Nous avons effectué des recherches dans le registre des essais du groupe Cochrane sur la schizophrénie (novembre 2012), examiné les références bibliographiques de toutes les études identifiées pour obtenir des essais et contacté les sociétés pharmaceutiques concernées, les agences d'approbation des médicaments et les auteurs des essais pour obtenir des informations supplémentaires.
CRITÈRES DE SÉLECTION:
Nous avons inclus tous les essais cliniques randomisés (ECR) comparant l'aripiprazole (par voie orale) les formes orales et parentérales de l'amisulpride, la clozapine, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone, le sertindole, la ziprasidone et la zotépine chez des patients atteints de schizophrénie ou de psychoses apparentées.
RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES:
Les données ont été extraites indépendamment. Pour les données dichotomiques, nous avons calculé les rapports de risque (RR) et leurs intervalles de confiance (IC) à 95%, sur une base d'intention de traiter à partir d'un modèle à effets aléatoires. Lorsque cela était possible, nous avons calculé des risques significatifs comparatifs pour les critères de jugement principaux. Pour les données continues, nous avons calculé, les différences moyennes (DMP), de nouveau sur la base d'un modèle à effets aléatoires. Nous avons évalué le risque de biais pour chaque étude incluse et utilisé l'approche GRADE pour évaluer la qualité des preuves.
RÉSULTATS PRINCIPAUX:
Nous avons maintenant inclus 174 essais impliquant 17244 participants. L'aripiprazole était comparée à la clozapine, la quétiapine, la rispéridone, la ziprasidone et l'olanzapine. Le nombre total de participants abandonnant les études prématurément était de 30 % à 40%, ce qui limite la validité (pas de différences entre les groupes). Par rapport à la clozapine, il n'y avait aucune différence significative concernant l'état général (pas de réponse cliniquement significative, n = 2132, 29 ECR, preuves de faible qualité; l'état mental (score BPRS, n = 426, 5 ECR, preuves de très faible qualité); ou les arrêts prématurés toutes raisons confondues (n = 240, 3 ECR, preuves de très faible qualité). Le score de qualité de vie à l'aide de l'échelle WHO-QOL-100 a montré une différence significative, en faveur de l'aripiprazole (n = 132, 2 ECR, RR 2,59 IC entre 1,43 et 3,74, preuves de très faible qualité). Les symptômes extrapyramidaux (SE) n'étaient pas différents entre les groupes (n = 520, 8 ECR , preuves de très faible qualité). Aucune étude n'a rapporté le fonctionnement global ou l'utilisation des services. Par rapport à la quétiapine, il n'y avait aucune différence significative concernant l'état général (n = 991, 12 ECR, preuves de très faible qualité); l'état mental (les symptômes positifs PANSS, n = 583, 7 ECR, preuves de très faible qualité); l'abandon précoce de l'étude toutes raisons confondues (n = 168, 2 ECR, preuves de très faible qualité), les symptômes extrapyramidaux (n = 348, 4 ECR, preuves de très faible qualité). Les résultats ont été significativement en faveur de l'aripiprazole pour la qualité de vie (WHO-QOL-100 score total, n = 100, 1 ECR, DM 2,60 IC entre 1,31 et 3,89, preuves de très faible qualité). Aucune étude n'a rapporté le fonctionnement global ou l'utilisation des services. Par rapport à la rispéridone, il n'y avait aucune différence significative concernant l'état général (n = 6381, 80 ECR, preuves de faible qualité) ou les arrêts prématurés toutes raisons confondues (n = 1239, 12 ECR, preuves de très faible qualité). Les données ont été significativement en faveur de l'aripiprazole pour l'amélioration de l'état mental en utilisant le score BPRS (n = 570, 5 ECR, DM 1,33 IC entre 2,24 et 0,42, preuves de très faible qualité); avec une augmentation plus importante des effets indésirables constatés chez les participants recevant de la rispéridone en ce qui concerne les symptômes extrapyramidaux (n = 2605, 31 ECR, RR de 0,39, IC entre 0,31 et 0,50, preuves de faible qualité). Aucune étude n'a rapporté le fonctionnement global, la qualité de vie ou l'utilisation des services. Par rapport à la ziprasidone, il n'y avait aucune différence significative concernant l'état général (n = 442, 6 ECR, preuves de très faible qualité); l'état mental en utilisant le score BPRS (n = 247, 1 ECR, preuves de très faible qualité) et les arrêts prématurés toutes raisons confondues (n = 316, 2 ECR, preuves de très faible qualité). La prise de poids était significativement supérieure chez les personnes recevant de l'aripiprazole (n = 232, 3 ECR, RR 4,01 IC entre 1,10 et 14,60, preuves de très faible qualité). Aucune étude n'a rapporté le fonctionnement global, la qualité de vie ou l'utilisation des services. Comparé à l'olanzapine, il n'y avait aucune différence significative concernant l'état général (n = 1739, 11 ECR, preuves de très faible qualité), l'état mental à l'échelle PANSS (n = 1500, 11 ECR, preuves de très faible qualité) ou la qualité de vie à l'aide de l'échelle GQOLI-74 (n = 68, 1 ECR, preuves de très faible qualité). Significativement plus de personnes recevant de l'aripiprazole abandonnaient l'étude prématurément pour une raison quelconque (n = 2331, 9 ECR, RR de 1,15, IC entre 1,05 et 1,25, preuves de faible qualité) et significativement plus de personnes recevant de l'olanzapine prenaient du poids (n = 1538, 9 ECR, RR 0,25 IC entre 0,15 et 0,43, preuves de très faible qualité). Aucune des études incluses ne rapportait des données de résultats pour les comparaisons de « l'utilisation des services » ou du «fonctionnement global».
CONCLUSIONS DES AUTEURS:
Les informations sur toutes les comparaisons sont de qualité limitée, incomplètes et problématiques pour être appliquées cliniquement. La qualité des preuves est, pour l'ensemble, faible ou très faible. L'aripiprazole est un médicament antipsychotique avec des effets indésirables importants. Les données à long terme sont rares laissant un champ considérable pour une nouvelle mise à jour de cette revue lorsque de nouvelles données émergeront d'essais en cours de plus grande taille, indépendants et pragmatiques.
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First added on: Jan 10, 2014