Fármacos antipsicóticos para las primeras etapas de la esquizofrenia

Categoría Revisión sistemática
RevistaCochrane Database of Systematic Reviews
Año 2011

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CONTEXTE:

Les traitements antipsychotiques à long terme dans les troubles du spectre schizophrénique de phase initiale sont courants, mais les effets à court et long termes sur la maladie ne sont pas clairs. Il a été suggéré à de nombreuses reprises que les patients souffrant de schizophrénie de phase initiale semblaient présenter une réponse différente de celle des patients ayant déjà souffert de multiples épisodes. Le nombre d'épisodes peut limiter la réponse au traitement médicamenteux.

OBJECTIFS:

Évaluer les effets du traitement antipsychotique chez les patients souffrant de troubles du spectre schizophrénique de phase initiale.

STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE:

Le registre du groupe Cochrane sur la schizophrénie (juillet 2007) ainsi que les références bibliographiques des études incluses ont été examinés. Nous avons contacté les auteurs des études afin d’obtenir davantage de données.

CRITÈRES DE SÉLECTION:

Les études portant majoritairement sur des troubles du spectre schizophrénique de premier et second épisode et comparant un traitement antipsychotique initial à un placebo, une thérapie par le milieu ou un traitement psychosocial.

RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES:

En travaillant indépendamment, nous avons évalué de façon critique les archives de 681 études, dont cinq remplissaient les critères d'inclusion. Les risques relatifs (RR) ont été calculés ainsi que leurs intervalles de confiance (IC) à 95 % lorsque cela était possible. Pour les données continues, la différence moyenne (DM) a été calculée. Le nombre de sujets à traiter (NST)/nombre nécessaire pour nuire (NNN) ont été calculés lorsque cela était approprié.

RÉSULTATS PRINCIPAUX:

Cinq études (n total combiné = 998) remplissaient les critères d'inclusion. Quatre études (n = 724) rapportaient des données concernant les arrêts prématurés, et les résultats suggéraient que les individus recevant un antipsychotique typique étaient moins susceptibles de quitter prématurément l'étude que ceux recevant un placebo (chlorpromazine : 3 ECR, n = 353, RR de 0,4, IC entre 0,3 et 0,5, NST de 3,2, fluphénaxine : 1 ECR, n = 240, RR de 0,5, IC entre 0,3 et 0,8, NNN de 5 ; thioridazine : 1 ECR, n = 236, RR de 0,44, IC entre 0,3 et 0,7, NST de 4,3, trifulpérazine : 1 ECR, n = 94, RR de 0,96, IC entre 0,3 et 3,6). Deux études rapportaient des données contribuant à l’évaluation des effets indésirables et montraient une tendance générale à la hausse des effets indésirables parmi les individus traités aux antipsychotiques typiques par rapport au placebo. Un essai suggérait un taux de réhospitalisation plus élevé chez les patients sous chlorpromazine par rapport au placebo (n = 80, RR de 2,29, IC entre 1,3 et 4,0, NNN de 2,9). Cependant, un taux d’attrition supérieur dans le groupe du placebo peut avoir introduit un biais de survie dans cette comparaison, car cette différence devient non significative dans l'analyse de sensibilité en intention de traiter (n = 127, RR de 1,69, IC entre 0,9 et 3,0). Une étude a fourni des données pour la comparaison entre la trifluopérazine et une psychothérapie concernant la santé à long terme, qui étaient favorables au groupe sous trifluopérazine (n = 92, DM de 5,8, IC entre 1,6 et 0,0) ; cependant, les données en provenance de cette étude peuvent aussi contenir un biais à cause de la sélection et de l'attrition. Une autre étude a fourni des données pour la comparaison entre un antipsychotique typique et un traitement psychosocial concernant les mesures de résultats à six semaines de la psychopathologie globale (n = 89, DM de 0,01, IC entre -0,6 et 0,6) et de l’amélioration globale (n = 89, DM de -0,03, IC entre -0,5 et 0,4), ce qui n'indique pas de différences entre les groupes. Au total, il n'existe que très peu de données utilisables dans les quelques études qui remplissent les critères d'inclusion.

CONCLUSIONS DES AUTEURS:

Le nombre limité d’études remplissant les critères d'inclusion et de données utilisables dans ces études ne permettent pas de tirer de conclusions définitives. La tendance préliminaire des preuves suggère que les personnes souffrant de schizophrénie de phase initiale traitées au moyen d’antipsychotiques typiques sont moins susceptibles de quitter l'étude prématurément, mais plus susceptibles de présenter des effets secondaires liés au traitement. Les données sont trop limitées pour évaluer les effets des antipsychotiques sur les résultats de la schizophrénie de phase initiale.
Epistemonikos ID: eb2afc5094d970d6051a409dc1ade2f4ca0ba3f5
First added on: Jul 16, 2011