La terapia con opioides para el tratamiento del dolor de la artritis reumatoide.

Categoría Revisión sistemática
RevistaCochrane database of systematic reviews (Online)
Año 2011
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CONTEXTE:

OBJECTIFS:

Évaluer l’efficacité et l’innocuité des analgésiques opiacés pour le traitement de la douleur chez les patients souffrant d’AR.

STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE:

Nous avons recherché des études dans le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL) (The Cochrane Library), MEDLINE et EMBASE jusqu’en mai 2010. Nous avons également recherché les résumés de l’American College of Rheumatology (ACR) et de la Ligue européenne contre le rhumatisme (EULAR) de 2008 à 2009 et nous avons recherché manuellement les références bibliographiques des articles.

CRITÈRES DE SÉLECTION:

Les études ont été incluses s'il s'agissait d'essais contrôlés randomisés ou quasi-randomisés (ECR ou ECC) ayant comparé le traitement par opiacés à un autr traitement (actif ou placebo) visant à contrôler la douleur chez les patients atteints d'AR. Les critères de jugement étaient la douleur, les effets indésirables, la fonction et la qualité de vie.

RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES:

Deux auteurs de cette revue ont sélectionné les études pour l’inclusion, ont extrait les données et ont évalué le risque de biais de manière indépendante.

RÉSULTATS PRINCIPAUX:

Onze études (672 participants) ont été incluses dans la revue. Quatre études ont évalué l’efficacité des doses uniques de divers analgésiques opiacés et non opiacés ; une analyse combinée de ces études n’a pas été réalisée, mais dans chaque étude, les opiacés ont davantage réduit la douleur que le placebo. Aucune différence n’a été montrée entre les analgésiques dans ces études.
Sept études ont été réalisées pendant une à six semaines et ont évalué six opiacés oraux différents (dextropropoxyphène, codéïne, tramadol, tilidine, pentazocine, morphine) soit seuls, soit combinés à des analgésiques non opiacés. Le seul opiacé fort examiné dans une seule étude comprenant 20 participants était le sulfate de morphine à libération contrôlée. Six études ont comparé un opiacé à un placebo. Les opiacés se sont révélés supérieurs au placebo quant à l’impression globale de changement rapportée par les patients (3 études, 324 participants : risque relatif (RR) 1,44, IC à 95 % 1,03 à 2,03), mais non pour le nombre d’arrêts prématurés dus à une analgésie inadéquate (4 études, 345 participants : RR 0,82, IC à 95 % 0,34 à 2,0). Les événements indésirables (plus couramment, nausées, vomissements, vertiges et constipation) ont été plus fréquents chez les patients recevant des opiacés que chez ceux ayant un placebo (4 études, 371 participants : rapport des cotes 3,90, IC à 95 % 2,31 à 6,56) ; le risque relatif combiné d’arrêt prématuré en raison d'événements indésirables était 2,67 (3 études, 331 participants : IC à 95 % 0,52 à 13,75). Une étude a comparé un opiacé (codéine associée à du paracétamol) à un AINS (diclofénac) et n’a constaté aucune différence au niveau de l’efficacité ou de l’innocuité entre les interventions.

CONCLUSIONS DES AUTEURS:

Les preuves de l’éventuelle efficacité des opiacés oraux faibles en tant qu’analgésiques chez certains patients souffrant d’AR sont limitées, mais les effets indésirables sont courants et peuvent contrebalancer les bénéfices de cette classe de médicaments. L’insuffisance de preuves ne permet pas de tirer des conclusions quant à l’utilisation des opiacés faibles sur une durée supérieure à six semaines ni sur le rôle des opiacés forts.
Epistemonikos ID: eb5f15264cbd26d9f8f37c3bd0e7dd88109b2b12
First added on: Nov 21, 2011