CONTEXTE: La thrombose veineuse profonde (TVP) survient lorsqu'un caillot de sang bloque le flux sanguin dans une veine, ce qui peut se produire après une chirurgie, après un traumatisme ou lorsqu'une personne est restée immobile pendant une longue période. Les caillots peuvent se déplacer et bloquer le flux sanguin vers les poumons (embolie pulmonaire [EP]), pouvant causer la mort. La TVP et l'EP sont connus sous le terme de thromboembolie veineuse (TEV). L'héparine (sous forme d'héparine non fractionnée (HNF)) est un médicament anticoagulant utilisé au cours des trois à cinq premiers jours de traitement de la TVP. Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) permettent aux personnes souffrant de TVP de recevoir leur traitement initial à domicile plutôt qu'à l'hôpital. Ceci est une mise à jour d'une revue publiée pour la première fois en 2001 et mise à jour en 2007.
OBJECTIFS: Comparer l'incidence et les complications de la thromboembolie veineuse (TEV) chez les patients traités à domicile par rapport aux patients traités par des schémas thérapeutiques standard en hospitalisation. Les objectifs secondaires incluaient l'évaluation de la satisfaction des patients et le rapport coût-efficacité du traitement.
STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE: Pour cette mise à jour, le spécialiste Cochrane de l'information dans le domaine vasculaire a effectué des recherches dans le registre Cochrane spécialisé dans le domaine vasculaire (dernière recherche le 16 mars 2017), le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL ; 2017, numéro 2), et les registres d'essais cliniques. Nous avons également vérifié les références bibliographiques des publications pertinentes.
CRITÈRES DE SÉLECTION: Essais contrôlés randomisés (ECR) évaluant le traitement à domicile par rapport au traitement hospitalier pour la TVP, dans lesquels une TVP avait été confirmée cliniquement et était traitée avec de l'HBPM ou de l'HNF.
RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES: Un auteur de la revue a sélectionné les documents à inclure, et un autre a examiné la sélection des essais. Deux auteurs de la revue ont indépendamment extrait les données et évalué le risque de biais des études incluses. Les critères de jugement principaux incluaient les événements de TEV combinés (EP et récidive de TVP), les cas de gangrène, les complications liées à l'héparine et les décès. Les critères de jugement secondaires étaient la satisfaction des patients et les implications financières. Nous avons réalisé une méta-analyse en utilisant des modèles à effets fixes avec des risques relatifs (RR) et des intervalles de confiance à 95 % (IC) pour les données dichotomiques.
RÉSULTATS PRINCIPAUX: Dans cette revue, nous avons inclus sept ECR portant sur 1839 patients randomisés dans des bras de traitement comparables. Les sept essais présentaient des problèmes majeurs dont des taux d'exclusion élevés, des traitements réalisés partiellement à l'hôpital chez de nombreux patients dans les bras de traitement à domicile, et la comparaison de l'HNF à l'hôpital par rapport à l'HBPM à domicile. Ces essais ont montré que les patients traités à domicile avec de l'HBPM étaient moins susceptibles d'avoir une récidive de TEV que ceux recevant un traitement à l'hôpital avec de l'HNF ou de l'HBPM (risque relatif à effets fixes [RR] 0,58, intervalle de confiance [IC] à 95 % 0,39 à 0,86 ; 6 études ; 1708 participants ; P = 0,007 ; preuves de faible qualité). Aucune différence claire n'a été observée entre les groupes en ce qui concerne les événements hémorragiques majeurs (RR 0,67, IC à 95 % 0,33 à 1,36 ; 6 études ; 1708 participants ; P = 0,27 ; preuves de faible qualité), les événements hémorragiques mineurs (RR 1,29, IC à 95 % 0,94 à 1,78 ; 6 études ; 1708 participants ; P = 0,11 ; preuves de faible qualité), ou la mortalité (RR 0,69, IC à 95 % 0,44 à 1,09 ; 6 études ; 1708 participants ; P = 0,11 ; preuves de faible qualité). Les études incluses n'ont pas rapporté de cas de gangrène veineuse. Nous n'avons pas pu combiner les critères de jugement de satisfaction des patients et de qualité de vie dans une méta-analyse en raison de l'hétérogénéité de notification, mais deux des trois études ont constaté que le traitement à domicile conduisait à une amélioration de la qualité de vie plus importante par rapport à un traitement hospitalier à un moment du suivi, et la troisième étude faisait état d'un grand nombre de participants choisissant de passer des soins hospitaliers à des soins à domicile pour des raisons personnelles et sociales, suggérant que cette dernière option est l'option préférée des patients (preuves de très faible qualité). Aucune des études incluses dans cette revue n'a mené d'analyse complète du rapport coût-efficacité. Cependant, une évaluation économique randomisée de petite taille des deux contextes de traitement alternatifs portant sur 131 participants montrait que les coûts directs étaient plus élevés pour les patients dans le groupe de traitement hospitalier. Ces résultats étaient corroborés par trois autres études ayant rapporté leurs coûts (preuves de très faible qualité).La qualité des preuves pour les données de méta-analyses était faible à très faible en raison du risque de biais, étant donné que la plupart des études incluses utilisaient des techniques de randomisation peu claires, et que la mise en aveugle était un problème dans de nombreuses études. Aussi, le caractère indirect était préoccupant, étant donné que la plupart des études incluaient un grand nombre de participants qui étaient randomisés dans le groupe de traitement à domicile (HBPM) et traités à l'hôpital pendant une partie ou toute la période de traitement. Un autre problème pour certains critères de jugement était l'hétérogénéité manifeste concernant la mesure et la notification des résultats.
CONCLUSIONS DES AUTEURS: Des preuves de faible qualité suggèrent que les patients traités à domicile avec de l'HBPM sont moins susceptibles d'avoir une récidive de TVE que ceux traités à l'hôpital. Cependant, les données ne montrent aucune différence claire concernant les événements hémorragiques majeurs ou mineurs, ni concernant la mortalité (preuves de faible qualité), ce qui indique que le traitement à domicile n'est pas pire que le traitement hospitalier pour ces critères de jugement. Comme la plupart des systèmes de soins de santé s'orientent vers une plus grande utilisation de l'HBPM à domicile, il est peu probable que d'autres essais de grande taille soient réalisés pour comparer ces traitements. Par conséquent, le traitement à domicile va certainement devenir la norme, et d'autres recherches devront s'attacher à résoudre les questions pratiques en développant des recommandations locales incluant des règles de prédiction clinique, des biomarqueurs et des techniques d'imagerie pouvant être utilisés pour adapter le traitement à la gravité de la maladie, et en formant les professionnels de santé qui administrent et surveillent le traitement.
CONTEXTE: Les personnes développant des thromboembolies veineuses (TEV) sont généralement traitées pendant cinq jours par héparine non fractionnée intraveineuse ou par héparine de bas poids moléculaire (HBPM) par voie sous-cutanée, puis au moyen d'antagonistes de la vitamine K (AVK) pendant trois mois. Le traitement aux AVK nécessite des examens de laboratoire réguliers et comporte un risque de saignement ; certaines personnes présentent des contre-indications pour ce type de traitement. Le traitement par HBPM a été proposé comme option pour minimiser le risque de complications hémorragiques. Cet article est la deuxième mise à jour d'une revue publiée pour la première fois en 2001.
OBJECTIFS: L'objectif de cette revue était d'évaluer l'efficacité et l'innocuité du traitement à long terme (trois mois) au moyen d'HBPM par rapport à un traitement à long terme (trois mois) avec des AVK pour les TEV symptomatiques.
STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE: Pour cette mise à jour, le spécialiste Cochrane de l'information dans le domaine vasculaire a réalisé des recherches dans son registre spécialisé (dernière recherche en novembre 2016) et dans le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL, 2016, numéro 10), le spécialiste Cochrane de l'information dans le domaine vasculaire a également réalisé des recherches dans des registres d'essais cliniques pour identifier des études en cours.
CRITÈRES DE SÉLECTION: Les essais contrôlés randomisés comparant l'HBPM par rapport aux AVK pour le traitement à long-terme (trois mois) des TEV symptomatiques. Deux auteurs de la revue ont indépendamment évalué les essais à inclure ainsi que leur qualité méthodologique.
RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES: Les auteurs de la revue ont indépendamment extrait les données et évalué le risque de biais. Nous avons résolu les désaccords par la discussion et effectué une méta-analyse en utilisant des modèles à effets fixes avec des rapports de cotes de Peto (RC de Peto) et des intervalles de confiance à 95 % (IC). Les critères de jugement d'intérêt étaient les récurrences des TEV, les hémorragies majeures, et la mortalité. Nous avons utilisé l'approche GRADE pour évaluer la qualité globale des preuves étayant ces critères de jugement.
RÉSULTATS PRINCIPAUX: Seize essais, avec un total combiné de 3299 participants ont rempli nos critères d'inclusion. Conformément à l'approche GRADE, la qualité des preuves était modérée pour les récurrences des TEV, faible pour les hémorragies majeures, et modérée pour la mortalité. Nous avons rabaissé la qualité des preuves en raison des imprécisions (récurrences des TEV, mortalité) et du risque de biais et du manque de cohérence (hémorragies majeures).Nous n'avons trouvé aucune différence claire au niveau des récurrences des TEV entre l'HBPM et les AVK (RC de Peto 0,83, intervalle de confiance à 95 % (IC) 0,60 à 1,15 ; P = 0,27 ; 3299 participants ; 16 études ; preuves de qualité modérée). Nous avons trouvé moins de saignements avec l'HBPM par rapport aux AVK (RC de Peto 0,51, IC à 95 % 0,32 à 0,80 ; P = 0,004 ; 3299 participants ; 16 études ; preuves de faible qualité). Toutefois, dans la comparaison portant seulement sur les études de haute qualité, nous n'avons observé aucune différence claire au niveau des saignements entre l'HBPM et les AVK (RC de Peto 0,62, IC à 95 % 0,36 à 1,07 ; P = 0,08 ; 1872 participants ; sept études). Nous n'avons identifié aucune différence notable entre l'HBPM et les AVK en termes de mortalité (RC de Peto 1,08, IC à 95 % 0,75 à 1,56 ; P = 0,68 ; 3299 participants ; 16 études ; preuves de qualité modérée).
CONCLUSIONS DES AUTEURS: Des données de qualité modérée ne montrent aucune différence claire entre l'HBPM et les AVK dans la prévention des TEV symptomatiques et des décès après un épisode de TVP symptomatique. Des preuves de faible qualité suggèrent moins de cas d'hémorragies majeures avec l'HBPM par rapport aux AVK. Cependant, dans la comparaison portant seulement sur les études de haute qualité il n'y avait aucune différence claire entre l'HBPM et les AVK au niveau des saignements. Les HBPM peuvent faire office d'alternative pour certaines personnes, par exemple, celles résidant dans des zones géographiquement inaccessibles, celles qui ne sont pas en mesure de se rendre régulièrement dans des services ou ne souhaitent pas le faire, et celles ayant des contre-indications à la prise d'un AVK.
NOTES DE TRADUCTION: Traduction réalisée par Martin Vuillème et révisée par Cochrane France
IMPORTANCE: De nombreuses stratégies anticoagulantes sont disponibles pour le traitement de la thromboembolie veineuse aiguë, mais peu d'indications existe au sujet de laquelle le médicament est le plus efficace et sécuritaire.
OBJECTIF: Pour résumer et de comparer les résultats d'efficacité et de sécurité associés aux options 8 anticoagulation (héparine non fractionnée [HNF], à faible poids moléculaire héparine [HBPM], ou fondaparinux en combinaison avec des antagonistes de la vitamine K); HBPM avec dabigatran ou edoxaban; rivaroxaban; apixaban; et HBPM seule) pour le traitement de la thromboembolie veineuse.
SOURCES DE DONNÉES: Une recherche systématique de la littérature a été réalisée en utilisant MEDLINE, EMBASE, et les examens de médecine fondée sur des données probantes de création au 28 Février 2014.
SÉLECTION DES ÉTUDES: Les études admissibles ont été randomisés essais faisant état de taux de thromboembolie veineuse récurrente et saignements majeurs chez les patients atteints de thromboembolie veineuse aiguë. Parmi les 1197 études identifiées, 45 essais dont 44,989 patients ont été inclus dans les analyses.
EXTRACTION DE DONNÉES ET SYNTHÈSE: Deux auteurs ont extrait indépendamment les données au niveau du procès, y compris nombre de patients, la durée du suivi, et les résultats. Les données ont été rassemblées en utilisant le réseau méta-analyse.
LES RÉSULTATS ET MESURES PRINCIPALES: Les résultats cliniques et de sécurité primaires étaient la thromboembolie veineuse récurrente et saignement majeur, respectivement.
RÉSULTATS: Par rapport à la combinaison K antagoniste HBPM-vitamine, une stratégie de traitement utilisant la combinaison K antagoniste HNF-vitamine a été associée à un risque accru de thromboembolie veineuse récurrente (risque relatif [RR], 1,42; 95% intervalle de crédibilité [ICr], 1,15 à 1,79). La proportion de patients ayant présenté une thromboembolie veineuse récurrente pendant 3 mois de traitement était de 1,84% (95% ICr, 1,33% -2,51%) pour la K combinaison antagoniste UFH-vitamine et 1,30% (95% ICr, 1,02% -1,62%) pour la combinaison K antagoniste HBPM-vitamine. Rivaroxaban (HR, 0,55; 95% ICr, de 0,35 à 0,89) et apixaban (HR, 0,31; 95% ICr, de 0,15 à 0,62) ont été associés à un risque moindre de saignements que était la combinaison K antagoniste HBPM-vitaminique, avec une plus faible proportion de patients ayant présenté un événement de saignement majeur pendant 3 mois de anticoagulation: 0,49% (95% ICr, 0,29% -0,85%) pour rivaroxaban, 0,28% (95% ICr, 0,14% -0,50%) pour apixaban, et 0,89% ( 95% ICr, 0,66% -1,16%) pour la K combinaison antagoniste HBPM-vitamine.
CONCLUSIONS ET PERTINENCE: Utilisation de la mise en commun méta-analyse, il n'y avait pas de différence statistiquement significative pour l'efficacité et la sécurité associée à la plupart des stratégies de traitement utilisés pour traiter la maladie thromboembolique veineuse aiguë par rapport à la K combinaison antagoniste HBPM-vitamine. Toutefois, les résultats suggèrent que la combinaison K antagoniste UFH-vitamine est associée à la stratégie moins efficace et que le rivaroxaban et l'apixaban peut être associé au risque le plus faible pour le saignement.
This article reviews updated evidence-based knowledge on long-term treatment of deep-vein thrombosis (DVT) with low-molecular-weight heparin (LMWH) or vitamin K antagonists (VKAs). Eleven trials were identified comparing the two treatments in a broad spectrum of patients with DVT and with >100 study participants. Four comparative trials were identified in patients with cancer and DVT (in whom anticoagulation treatment is more complex and bleeding complications more frequent). In the 11 trials in broad patient populations, LMWHs were as effective as VKAs in preventing recurrent venous thromboembolism (VTE), and there were no consistent differences in the incidence of bleeding complications during long-term treatment. In patients with cancer, VTE recurrence was significantly reduced with LMWH versus VKA in two studies, while major bleeding complications did not differ between groups in any of the four trials. Current evidence-based European and American guidelines recommend LMWH over VKA for the long-term treatment of DVT in patients with cancer. LMWH and VKA are recommended over the new oral anticoagulant drugs, for which there are limited data on use in long-term treatment. Post-thrombotic syndrome (PTS), a common complication of DVT, causes considerable morbidity. Long-term use of tinzaparin reduced the risk of PTS compared with VKA in one trial, and a meta-analysis of nine studies in total demonstrated a consistently favourable effect of LMWHs versus VKA on PTS-related outcomes. Given the limited treatment options available for PTS, this suggests that LMWHs provide a useful therapeutic option in any patient particularly at risk of developing PTS.
INTRODUCTION: Le pourcentage de temps dans la plage INR cible de 2,0 à 3,0 (TTR) chez les patients traités par antivitamines K varie considérablement selon les études de l'efficacité des anticoagulants nouveaux. Afin d'évaluer correctement la qualité du contrôle anticoagulant dans les prochaines études coût-efficacité et les registres de la vie réelle de cette revue systématique rapporte un point de repère de TTR pour différentes durées de traitement chez les patients présentant la maladie thromboembolique veineuse et discute des façons de calculer TTR.
MÉTHODES: Medline et Embase ont cherché des études publiées entre Janvier 1990 et mai 2012. Des essais contrôlés randomisés et les études de cohortes rapports du TTR chez les patients ayant une thromboembolie veineuse confirmée objectivement traités par antivitamines K (AVK) étaient admissibles. Dupliquer les rapports, les études ne rapportant INR au cours du traitement initial ou d'un traitement AVK moins de 3 mois ont été exclus. Trois auteurs ont évalué les essais pour l'inclusion et extrait les données indépendamment. Les divergences ont été résolues par la discussion entre les examinateurs. Une méta-analyse a été réalisée en calculant une moyenne pondérée, en fonction du nombre de participants dans chacune des études, pour chaque période de temps dans laquelle le TTR a été mesurée depuis la confirmation du diagnostic de MTEV.
RÉSULTATS: Quarante études ont été incluses (26 064 patients). Les moyennes pondérées des TTR étaient 54,0% dans le premier mois depuis le début du traitement, 55,6% dans les mois 1 à 3, 60,0% dans les 2 à 3 mois, 60,0% dans les mois 1 à 6 + et 75,2% dans les mois à 4 à 12 +. Cinq études ont rapporté TTR dans les classes. L'INR dans ces études était ≥ 67% du temps dans l'intervalle thérapeutique dans 72,0% des patients.
CONCLUSION: Rapporté qualité du traitement AVK est fortement dépendante de la période de temps depuis le début du traitement, avec TTR allant d'environ 56% dans les études, y compris le 1 (er) mois à 75% dans les études excluant les 3 premiers mois.
OBJECTIF: syndrome post-thrombotique entraîne une morbidité considérable. L'étude a montré Accueil-LITE une plus faible incidence de syndrome post-thrombotique et les ulcères veineux après 3 mois de traitement de la thrombose veineuse profonde avec le tinzaparine héparine de poids moléculaire faible par rapport à l'anticoagulation orale. Cette revue systématique a examiné si le traitement à long terme de la thrombose veineuse profonde à l'aide de faible poids moléculaire d'héparine, plutôt que de l'anticoagulation par voie orale, réduit le développement de syndrome post-thrombotique.
MÉTHODES: Nous avons identifié 9 articles comparant le traitement de la thrombose veineuse profonde à l'aide à long terme à faible poids moléculaire d'héparine avec n'importe quel comparateur, qui fait état de résultats pertinents pour le syndrome post-thrombotique évalué thrombose veineuse ≥ 3 mois post-profonde.
RÉSULTATS: L'analyse groupée des 2 études a abouti à une réduction du risque de 87% à faible poids moléculaire d'héparine dans l'incidence des ulcères veineux au moins 3 mois (P = 0,019). Une étude a montré un ratio global de cotes de 0,77 (P = 0,001) en faveur de faible poids moléculaire d'héparine pour la présence de 8 patients ont rapporté des signes du syndrome de post-thrombotiques et les symptômes. L'analyse combinée de 5 études ont montré un ratio de risque de faible poids moléculaire par rapport à l'héparine anticoagulant par voie orale de 0,66 (P <.0001) pour reperméabilisation complète des veines thrombosées.
CONCLUSION: Ces résultats confirment la faible incidence de syndrome post-thrombotique et les ulcères veineux observés dans Accueil-LITE. Traitement à long terme à faible poids moléculaire héparine plutôt que l'anticoagulation orale après une thrombose veineuse profonde peut réduire ou prévenir l'apparition des signes et symptômes associés à un syndrome post-thrombotique. Syndrome post-thrombotique et des ulcères associés aux aigus peuvent se développer plus rapidement après une thrombose veineuse profonde que précédemment reconnue.
RÉSUMÉ CONTEXTE: Que les patients atteints de thromboembolie veineuse non provoquée (TEV) ont un risque plus élevé d'événements cardiovasculaires artérielles que la population générale et les patients atteints de TEV provoqué est un sujet de débat.
OBJECTIF: Pour effectuer une revue systématique et une méta-analyse visant à évaluer le risque d'événements cardio-vasculaires artériels chez les patients avec MTEV idiopathique par rapport aux deux patients avec provoqué TEV et les contrôles.
MÉTHODES: Une recherche systématique a été effectuée. Les études des rapports sur (i) les patients atteints de TEV confirmée, (ii) un suivi d'au moins 6 mois et (iii) l'incidence des événements cardiovasculaires artérielles (infarctus du myocarde aigu et d'AVC ischémique) ont été inclus dans l'examen systématique. Ces études rapportant des incidences distinctes d'événements cardiovasculaires chez les patients atteints sans provocation et provoqué la TEV ou les patients atteints de TEV et des contrôles sans provocation ont été inclus dans le taux d'incidence méta-analyse.
RÉSULTATS: Dans l'ensemble, 17 études ont été incluses dans la revue systématique. L'incidence moyenne pondérée des événements cardio-vasculaires artériels était de 0,46% [intervalle de confiance à 95% (IC) 0,34 à 0,59] et 0,35% (IC à 95% 0,24 à 0,49) par patient-année chez les patients avec provocation et provoqué VTE, respectivement. Six études ont été incluses dans la méta-analyse. Le risque d'événements cardiovasculaires artérielles semble être plus élevée chez les patients avec MTEV idiopathique que chez les témoins [rapport de taux d'incidence (IRR) 1,87, IC à 95% 1,32 à 2,65] et que chez les patients avec MTEV provoquée (IRR 1,86, IC à 95% 1.19- 2,89).
CONCLUSIONS: Les patients atteints de MTEV idiopathique ont un risque plus élevé d'événements cardiovasculaires artérielles que les patients atteints de TEV provoqué plus long terme de suivi.
CONTEXTE: Les études in vitro et des rapports anecdotiques cliniques ont suggéré que cliniquement hypercoagulabilité rebond significatif peut se produire après l'arrêt des anticoagulants oraux (CPO), tels que les antagonistes de la vitamine K et ximélagatran, de thrombo-embolie veineuse (TEV). OBJECTIF: Évaluer la mesure dans laquelle rebond hypercoagulabilité liés récidives TEV se produire dans les 2 mois suivant l'arrêt de la CPO. SOURCES DE DONNÉES: publication, des essais contrôlés randomisés (ECR) de traitement de la TEV CAO. SÉLECTION DES ÉTUDES: ECR pour différentes durées de traitement de la TEV CAO qui comprennent récidive TEV (ou extension) des données pendant plus de 2 mois après l'arrêt des anticoagulants. EXTRACTION DE DONNÉES: le taux de récidives TEV (1), tout en tenant CPO, (2) dans les 2 mois suivant l'arrêt CPO, et (3) de> 2 mois jusqu'à la fin de l'étude ont été extraites ainsi que des épisodes de saignement majeur, tout le CPO. Le taux de récidives TEV peut-être attribuable au rebond hypercoagulabilité a été estimée en soustrayant le taux de récidive TEV après la période de rebond de 2 mois à partir du taux au cours de la période de rebond. SYNTHÈSE DES DONNÉES: Dans 20 essais (n = 5822), les récidives TEV étaient 2,62 fois plus fréquente dans les 2 mois suivant l'arrêt du CPO que la suite (1,57% des récidives TEV par mois tombant à 0,56% par mois, odds ratio = 2,62, 95% intervalle de confiance: de 2,19 à 3,14), correspondant à 2,02% des patients atteints de rebond hypercoagulabilité liés récidives TEV (1,57% par mois - 0,56% par mois x 2 mois = 2,02%). Au cours des 11 essais avec des données évaluables du court et les bras CAO de plus longue durée, le total des effets indésirables (récidives TEV plus saignement majeur) sur la durée entière du procès n'étaient pas significativement différents. CONCLUSIONS: Les comptes hypercoagulabilité rebond d'environ 2% des patients ayant TEV récurrente dans les 2 premiers mois après l'arrêt du CPO. ECR évaluant l'efficacité de la CPO devrait inclure des données pendant au moins 2 mois après le traitement CAO. L'augmentation de la durée du traitement OAC ne réduit pas les événements indésirables d'ensemble.
La thrombose veineuse profonde (TVP) survient lorsqu'un caillot de sang bloque le flux sanguin dans une veine, ce qui peut se produire après une chirurgie, après un traumatisme ou lorsqu'une personne est restée immobile pendant une longue période. Les caillots peuvent se déplacer et bloquer le flux sanguin vers les poumons (embolie pulmonaire [EP]), pouvant causer la mort. La TVP et l'EP sont connus sous le terme de thromboembolie veineuse (TEV). L'héparine (sous forme d'héparine non fractionnée (HNF)) est un médicament anticoagulant utilisé au cours des trois à cinq premiers jours de traitement de la TVP. Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) permettent aux personnes souffrant de TVP de recevoir leur traitement initial à domicile plutôt qu'à l'hôpital. Ceci est une mise à jour d'une revue publiée pour la première fois en 2001 et mise à jour en 2007.
OBJECTIFS:
Comparer l'incidence et les complications de la thromboembolie veineuse (TEV) chez les patients traités à domicile par rapport aux patients traités par des schémas thérapeutiques standard en hospitalisation. Les objectifs secondaires incluaient l'évaluation de la satisfaction des patients et le rapport coût-efficacité du traitement.
STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE:
Pour cette mise à jour, le spécialiste Cochrane de l'information dans le domaine vasculaire a effectué des recherches dans le registre Cochrane spécialisé dans le domaine vasculaire (dernière recherche le 16 mars 2017), le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL ; 2017, numéro 2), et les registres d'essais cliniques. Nous avons également vérifié les références bibliographiques des publications pertinentes.
CRITÈRES DE SÉLECTION:
Essais contrôlés randomisés (ECR) évaluant le traitement à domicile par rapport au traitement hospitalier pour la TVP, dans lesquels une TVP avait été confirmée cliniquement et était traitée avec de l'HBPM ou de l'HNF.
RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES:
Un auteur de la revue a sélectionné les documents à inclure, et un autre a examiné la sélection des essais. Deux auteurs de la revue ont indépendamment extrait les données et évalué le risque de biais des études incluses. Les critères de jugement principaux incluaient les événements de TEV combinés (EP et récidive de TVP), les cas de gangrène, les complications liées à l'héparine et les décès. Les critères de jugement secondaires étaient la satisfaction des patients et les implications financières. Nous avons réalisé une méta-analyse en utilisant des modèles à effets fixes avec des risques relatifs (RR) et des intervalles de confiance à 95 % (IC) pour les données dichotomiques.
RÉSULTATS PRINCIPAUX:
Dans cette revue, nous avons inclus sept ECR portant sur 1839 patients randomisés dans des bras de traitement comparables. Les sept essais présentaient des problèmes majeurs dont des taux d'exclusion élevés, des traitements réalisés partiellement à l'hôpital chez de nombreux patients dans les bras de traitement à domicile, et la comparaison de l'HNF à l'hôpital par rapport à l'HBPM à domicile. Ces essais ont montré que les patients traités à domicile avec de l'HBPM étaient moins susceptibles d'avoir une récidive de TEV que ceux recevant un traitement à l'hôpital avec de l'HNF ou de l'HBPM (risque relatif à effets fixes [RR] 0,58, intervalle de confiance [IC] à 95 % 0,39 à 0,86 ; 6 études ; 1708 participants ; P = 0,007 ; preuves de faible qualité). Aucune différence claire n'a été observée entre les groupes en ce qui concerne les événements hémorragiques majeurs (RR 0,67, IC à 95 % 0,33 à 1,36 ; 6 études ; 1708 participants ; P = 0,27 ; preuves de faible qualité), les événements hémorragiques mineurs (RR 1,29, IC à 95 % 0,94 à 1,78 ; 6 études ; 1708 participants ; P = 0,11 ; preuves de faible qualité), ou la mortalité (RR 0,69, IC à 95 % 0,44 à 1,09 ; 6 études ; 1708 participants ; P = 0,11 ; preuves de faible qualité). Les études incluses n'ont pas rapporté de cas de gangrène veineuse. Nous n'avons pas pu combiner les critères de jugement de satisfaction des patients et de qualité de vie dans une méta-analyse en raison de l'hétérogénéité de notification, mais deux des trois études ont constaté que le traitement à domicile conduisait à une amélioration de la qualité de vie plus importante par rapport à un traitement hospitalier à un moment du suivi, et la troisième étude faisait état d'un grand nombre de participants choisissant de passer des soins hospitaliers à des soins à domicile pour des raisons personnelles et sociales, suggérant que cette dernière option est l'option préférée des patients (preuves de très faible qualité). Aucune des études incluses dans cette revue n'a mené d'analyse complète du rapport coût-efficacité. Cependant, une évaluation économique randomisée de petite taille des deux contextes de traitement alternatifs portant sur 131 participants montrait que les coûts directs étaient plus élevés pour les patients dans le groupe de traitement hospitalier. Ces résultats étaient corroborés par trois autres études ayant rapporté leurs coûts (preuves de très faible qualité).La qualité des preuves pour les données de méta-analyses était faible à très faible en raison du risque de biais, étant donné que la plupart des études incluses utilisaient des techniques de randomisation peu claires, et que la mise en aveugle était un problème dans de nombreuses études. Aussi, le caractère indirect était préoccupant, étant donné que la plupart des études incluaient un grand nombre de participants qui étaient randomisés dans le groupe de traitement à domicile (HBPM) et traités à l'hôpital pendant une partie ou toute la période de traitement. Un autre problème pour certains critères de jugement était l'hétérogénéité manifeste concernant la mesure et la notification des résultats.
CONCLUSIONS DES AUTEURS:
Des preuves de faible qualité suggèrent que les patients traités à domicile avec de l'HBPM sont moins susceptibles d'avoir une récidive de TVE que ceux traités à l'hôpital. Cependant, les données ne montrent aucune différence claire concernant les événements hémorragiques majeurs ou mineurs, ni concernant la mortalité (preuves de faible qualité), ce qui indique que le traitement à domicile n'est pas pire que le traitement hospitalier pour ces critères de jugement. Comme la plupart des systèmes de soins de santé s'orientent vers une plus grande utilisation de l'HBPM à domicile, il est peu probable que d'autres essais de grande taille soient réalisés pour comparer ces traitements. Par conséquent, le traitement à domicile va certainement devenir la norme, et d'autres recherches devront s'attacher à résoudre les questions pratiques en développant des recommandations locales incluant des règles de prédiction clinique, des biomarqueurs et des techniques d'imagerie pouvant être utilisés pour adapter le traitement à la gravité de la maladie, et en formant les professionnels de santé qui administrent et surveillent le traitement.