BACKGROUND: Patient decision aids are interventions designed to support people making health decisions. At a minimum, patient decision aids make the decision explicit, provide evidence-based information about the options and associated benefits/harms, and help clarify personal values for features of options. This is an update of a Cochrane review that was first published in 2003 and last updated in 2017.
OBJECTIVES: To assess the effects of patient decision aids in adults considering treatment or screening decisions using an integrated knowledge translation approach.
SEARCH METHODS: We conducted the updated search for the period of 2015 (last search date) to March 2022 in CENTRAL, MEDLINE, Embase, PsycINFO, EBSCO, and grey literature. The cumulative search covers database origins to March 2022.
SELECTION CRITERIA: We included published randomized controlled trials comparing patient decision aids to usual care. Usual care was defined as general information, risk assessment, clinical practice guideline summaries for health consumers, placebo intervention (e.g. information on another topic), or no intervention.
DATA COLLECTION AND ANALYSIS: Two authors independently screened citations for inclusion, extracted intervention and outcome data, and assessed risk of bias using the Cochrane risk of bias tool. Primary outcomes, based on the International Patient Decision Aid Standards (IPDAS), were attributes related to the choice made (informed values-based choice congruence) and the decision-making process, such as knowledge, accurate risk perceptions, feeling informed, clear values, participation in decision-making, and adverse events. Secondary outcomes were choice, confidence in decision-making, adherence to the chosen option, preference-linked health outcomes, and impact on the healthcare system (e.g. consultation length). We pooled results using mean differences (MDs) and risk ratios (RRs) with 95% confidence intervals (CIs), applying a random-effects model. We conducted a subgroup analysis of 105 studies that were included in the previous review version compared to those published since that update (n = 104 studies). We used Grading of Recommendations Assessment, Development, and Evaluation (GRADE) to assess the certainty of the evidence.
MAIN RESULTS: This update added 104 new studies for a total of 209 studies involving 107,698 participants. The patient decision aids focused on 71 different decisions. The most common decisions were about cardiovascular treatments (n = 22 studies), cancer screening (n = 17 studies colorectal, 15 prostate, 12 breast), cancer treatments (e.g. 15 breast, 11 prostate), mental health treatments (n = 10 studies), and joint replacement surgery (n = 9 studies). When assessing risk of bias in the included studies, we rated two items as mostly unclear (selective reporting: 100 studies; blinding of participants/personnel: 161 studies), due to inadequate reporting. Of the 209 included studies, 34 had at least one item rated as high risk of bias. There was moderate-certainty evidence that patient decision aids probably increase the congruence between informed values and care choices compared to usual care (RR 1.75, 95% CI 1.44 to 2.13; 21 studies, 9377 participants). Regarding attributes related to the decision-making process and compared to usual care, there was high-certainty evidence that patient decision aids result in improved participants' knowledge (MD 11.90/100, 95% CI 10.60 to 13.19; 107 studies, 25,492 participants), accuracy of risk perceptions (RR 1.94, 95% CI 1.61 to 2.34; 25 studies, 7796 participants), and decreased decisional conflict related to feeling uninformed (MD -10.02, 95% CI -12.31 to -7.74; 58 studies, 12,104 participants), indecision about personal values (MD -7.86, 95% CI -9.69 to -6.02; 55 studies, 11,880 participants), and proportion of people who were passive in decision-making (clinician-controlled) (RR 0.72, 95% CI 0.59 to 0.88; 21 studies, 4348 participants). For adverse outcomes, there was high-certainty evidence that there was no difference in decision regret between the patient decision aid and usual care groups (MD -1.23, 95% CI -3.05 to 0.59; 22 studies, 3707 participants). Of note, there was no difference in the length of consultation when patient decision aids were used in preparation for the consultation (MD -2.97 minutes, 95% CI -7.84 to 1.90; 5 studies, 420 participants). When patient decision aids were used during the consultation with the clinician, the length of consultation was 1.5 minutes longer (MD 1.50 minutes, 95% CI 0.79 to 2.20; 8 studies, 2702 participants). We found the same direction of effect when we compared results for patient decision aid studies reported in the previous update compared to studies conducted since 2015.
AUTHORS' CONCLUSIONS: Compared to usual care, across a wide variety of decisions, patient decision aids probably helped more adults reach informed values-congruent choices. They led to large increases in knowledge, accurate risk perceptions, and an active role in decision-making. Our updated review also found that patient decision aids increased patients' feeling informed and clear about their personal values. There was no difference in decision regret between people using decision aids versus those receiving usual care. Further studies are needed to assess the impact of patient decision aids on adherence and downstream effects on cost and resource use.
CONTEXTE: On observe une tendance à l'implication croissante des patients dans les décisions de santé. Bien que le dépistage soit généralement perçu comme utile pour la santé de la population, des risques sont associés aux tests concernés. Le fait de parvenir à la fois à une bonne implication des consommateurs et à une prise de décision éclairée est désormais considéré comme un objectif important pour les programmes de dépistage. Les estimations personnalisées des risques se sont révélées des méthodes efficaces de communication des risques.
OBJECTIFS: Evaluer les effet de la communication des risques personnalisée sur la prise de décision éclairée par les personnes passant des tests de dépistage. Nous avons également évalué les composantes individuelles qui constituent des décisions éclairées.
STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE: Deux auteurs ont effectué des recherches dans le registre Cochrane des essais contrôlés (CENTRAL, The Cochrane Library, numéro 3, 2012), MEDLINE (OvidSP), EMBASE (OvidSP), CINAHL (EbscoHOST) et PsycINFO (OvidSP) sans restrictions de langue. Nous avons effectué des recherches de 2006 à mars 2012. La période pour les recherches précédentes s'étendait de 1989 à décembre 2005 pour PsycINFO et de 1985 à décembre 2005 pour les autres bases de données. Pour la version originale de cette revue, nous avons également effectué des recherches dans CancerLit et Science Citation Index (mars 2001). Nous avons par ailleurs examiné les bibliographies et avons procédé à des recherches de références dans les études incluses et d'autres revues systématiques du domaine pour identifier les études manquées lors de la recherche initiale.
CRITÈRES DE SÉLECTION: Les essais contrôlés randomisés intégrant une intervention ayant un « élément de communication des risques personnalisée » pour les personnes subissant des procédures de dépistage et rendant compte de mesures des décisions éclairées, mais aussi de critères de jugement cognitifs, affectifs ou comportementaux concernant la décision de ces personnes de passer ou non un test de dépistage.
RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES: Deux auteurs ont, de manière indépendante, évalué le risque de biais de chaque essai inclus et extrait les données. Nous avons extrait des données concernant la nature et le contexte des interventions et les données relatives aux critères de jugement pertinents. Nous avons utilisé des méthodes statistiques standard pour combiner les données à l'aide du logiciel RevMan version 5, notamment une analyse selon différents niveaux de détail de la communication des risques personnalisée, différentes conditions de dépistage et des études basées uniquement sur les participants à haut risque plutôt que sur les personnes présentant un risque « moyen ».
RÉSULTATS PRINCIPAUX: Nous avons inclus 41 études portant sur 28 700 personnes. Dix-neuf nouvelles études ont été identifiées dans cette mise à jour, lesquelles s'ajoutent aux 22 études incluses dans les deux précédentes versions de la revue. Trois études mesuraient la décision éclairée concernant le passage d'un test de dépistage après une communication des risques personnalisée dans le cadre de leur intervention. Ces trois études présentaient un faible risque de biais et ont fourni des preuves solides indiquant que les interventions amélioraient la prise de décisions éclairées, bien que les résultats aient été hétérogènes. Globalement, 45,2 % (592/1309) des participants qui recevaient des informations personnalisées sur les risques ont fait des choix éclairés contre 20,2 % (229/1135) des participants qui recevaient des informations générales concernant les risques. Les rapports de cotes (RC) combinés concernant la décision éclairée ont été de 4,48 (intervalle de confiance (IC) à 95 % 3,62 à 5,53 pour les effets fixes) et de 3,65 (IC à 95 % 2,13 à 6,23 pour les effets aléatoires). Neuf études ont mesuré l'accroissement des connaissances au moyen d'échelles différentes. Toutes ces études ont montré un accroissement des connaissances avec une communication des risques personnalisée. Dans trois études, les interventions ont montré une tendance à une plus grande exactitude de la perception des risques, mais les preuves étaient de qualité médiocre. Quatre études sur six ont rapporté des changements non significatifs de l'anxiété après une communication personnalisée des risques aux participants. Globalement, on a observé une faible diminution, non significative, des scores d'anxiété. La plupart des études (32/41) ont mesuré le passage de tests de dépistage après les interventions. Nos résultats (RC 1,15 (IC à 95 % 1,02 à 1,29)) constituent des preuves de qualité médiocre, cohérentes avec un léger effet, indiquant qu'une communication des risques personnalisée, dans laquelle un score de risque était fourni (6 études) ou les participants étaient informés de leur niveau de risque (6 études), augmente le passage de tests de dépistage.
CONCLUSIONS DES AUTEURS: Des preuves solides, issues de trois essais, indiquent que les estimations des risques personnalisées incluses dans les interventions de communication pour les programmes de dépistage améliorent les choix éclairés. Cependant, les preuves de l'augmentation des recours à ces tests de dépistage avec des interventions semblables sont faibles et on ignore si cette augmentation est associée à des choix éclairés. Les études ont inclus des programmes de dépistage divers. Par conséquent, les données de cette revue ne nous permettent pas d'établir des conclusions quant aux meilleures interventions pour apporter une communication des risques personnalisée afin d'améliorer les décisions éclairées. Les résultats sont dominés par des découvertes issues du domaine de la mammographie et du cancer colorectal. Il faut donc être prudent en établissant des généralités à partir de ces résultats, et en particulier pour les domaines cliniques autres que la mammographie et le dépistage du cancer colorectal.
CONTEXTE: Différentes estimations des effets bénéfiques et délétères du dépistage du cancer du sein par mammographie ont été publiées et les politiques varient d'un pays à l'autre.
OBJECTIFS: Évaluer les effets du dépistage du cancer du sein par mammographie sur la mortalité et la morbidité.
STRATÉGIE DE RECHERCHE DOCUMENTAIRE: Nous avons consulté PubMed (22 novembre 2012) et le système d'enregistrement international des essais cliniques de l'Organisation mondiale de la santé (22 novembre 2012).
CRITÈRES DE SÉLECTION: Les essais randomisés comparant un dépistage par mammographie à une absence de mammographie.
RECUEIL ET ANALYSE DES DONNÉES: Deux auteurs ont extrait les données de façon indépendante. Les auteurs de l'étude ont été contactés pour des informations supplémentaires.
RÉSULTATS PRINCIPAUX: Huit essais éligibles ont été identifiés. Nous avons exclu un essai car la randomisation ne produisait pas de groupes comparables. Les essais éligibles analysaient les données de 600 000 femmes âgées de 39 à 74 ans. Trois essais présentant une randomisation adéquate ne rapportaient pas de réduction statistiquement significative de la mortalité par cancer du sein à 13 ans (risque relatif (RR) de 0,90, intervalle de confiance (IC) à 95 %, entre 0,79 et 1,02) ; quatre essais présentant une randomisation sous-optimale rapportaient une réduction significative de la mortalité par cancer du sein avec un RR de 0,75 (IC à 95 %, entre 0,67 et 0,83). Le RR combiné des sept essais était de 0,81 (IC à 95 %, entre 0,74 et 0,87). Nous avons observé que la mortalité par cancer du sein était un critère de jugement peu fiable et source de biais en faveur du dépistage, notamment en raison d'erreurs de classification différentielle des causes de décès. Les essais qui présentaient une randomisation adéquate ne rapportaient aucun effet associé au dépistage sur la mortalité totale par cancer, y compris par cancer du sein, au bout de 10 ans (RR de 1,02, IC à 95 %, entre 0,95 et 1,10) ou sur la mortalité toutes causes confondues au bout de 13 ans (RR de 0,99, IC à 95 %, entre 0,95 et 1,03).Le nombre total de tumorectomies et mastectomies était significativement supérieur dans les groupes du dépistage (RR 1,31, IC à 95 %, entre 1,22 et 1,42), de même que le nombre de mastectomies (RR de 1,20, IC à 95 %, entre 1,08 et 1,32). Le recours à la radiothérapie augmentait également, tandis qu'aucune différence n'était rapportée concernant le recours à la chimiothérapie (données disponibles dans deux essais seulement).
CONCLUSIONS DES AUTEURS: Si l'on considère que le dépistage réduit la mortalité par cancer du sein de 15 % et que le surdiagnostic et le surtraitement s'élèvent à 30 %, cela signifie que, pour 2 000 femmes invitées à participer à un dépistage au cours d'une période de 10 ans, un décès par cancer du sein sera évité et 10 femmes en bonne santé qui n'auraient pas été diagnostiquées si elles n'avaient pas participé au dépistage seront traitées inutilement. En outre, plus de 200 femmes se trouveront dans une situation de détresse psychologique, d'anxiété et d'incertitude importantes pendant des années en raison de résultats faussement positifs. Afin que les femmes puissent être pleinement informées avant de décider de participer à un programme de dépistage, nous avons rédigé une brochure factuelle destinée au grand public et disponible dans sept langues à l'adresse www.cochrane.dk. En raison des importants progrès réalisés en matière de traitement et d'une plus grande sensibilisation au cancer du sein depuis la réalisation de ces essais, il est probable que l'effet absolu du dépistage soit aujourd'hui plus limité. De récentes études observationnelles suggèrent que le dépistage entraîne davantage de surdiagnostics que dans ces essais et une réduction limitée ou inexistante de l'incidence des cancers avancés.
OBJECTIFS: surdiagnostic, la détection par le dépistage d'un cancer du sein qui n'auraient jamais été identifiés dans la vie de la femme, est une issue défavorable de dépistage. Nous avons cherché à déterminer une fourchette d'estimation de surdiagnostic du cancer du sein dans les programmes européens de dépistage de services mammographiques.
Méthodes: Nous avons effectué une revue de la littérature des études observationnelles qui ont fourni des estimations du surdiagnostic du cancer du sein dans les programmes de dépistage par mammographie dans la population européenne. Les études ont été classées en fonction de la présence et le type d'ajustement du risque de cancer du sein (données, le modèle et covariables utilisé), et pour le temps de plomb (ajustement statistique ou baisse compensatoire). Nous avons exprimé des estimations de surdiagnostic de chaque étude en tant que pourcentage de l'incidence attendue en l'absence de dépistage, même si la variabilité dans la tranche d'âge du dénominateur ne pouvait pas être enlevée. Les estimations dont le carcinome in situ ont été considérés lorsqu'ils sont disponibles.
RÉSULTATS: Il ya eu 13 études primaires rapports 16 estimations de surdiagnostic dans sept pays européens (Pays-Bas, Italie, Norvège, Suède, Danemark, Royaume-Uni et Espagne). Estimations non désaisonnalisées ont varié de 0% à 54%. Les évaluations communiquées ajustés pour le risque de cancer du sein et les délais étaient de 2,8% aux Pays-Bas, 4,6% et 1,0% en Italie, 7,0% au Danemark et 10% et de 3,3% en Angleterre et au Pays de Galles.
CONCLUSIONS: Les estimations les plus plausibles de la gamme surdiagnostic de 1% à 10%. Estimations nettement plus élevée de surdiagnostic rapportés dans la littérature sont dues à l'absence d'ajustement pour le risque de cancer du sein et / ou de délai.
Si le dépistage du cancer du sein fait plus de mal que de bien a été longuement débattu. Les principales questions sont de savoir comment grand l'intérêt du dépistage est en termes de mortalité du cancer du sein réduit et comment substantielle du préjudice est en termes de surdiagnostic, qui est défini comme les cancers détectés lors du dépistage qui n'auraient pas autrement devenir cliniquement manifeste dans la vie de la femme. Un comité indépendant a été convoquée pour tirer des conclusions sur les avantages et les inconvénients du dépistage du sein sur la base d'un examen des travaux publiés et preuves orales et écrites présentées par des experts en la matière. De fournir des estimations du niveau des prestations et des inconvénients, le Groupe spécial s'est appuyé principalement sur les résultats d'essais randomisés de dépistage du cancer du sein que les femmes par rapport invitées au dépistage avec des contrôles ne sont pas invités, mais aussi analysé les données issues d'études observationnelles. Le Groupe d'experts mis l'accent sur la mise en Grande-Bretagne, où les femmes âgées de 50-70 ans sont invités à un dépistage tous les 3 ans. Dans cette revue, nous présentons un résumé du rapport complet sur les constatations du Groupe spécial et les conclusions. Dans une méta-analyse de 11 essais randomisés, le risque relatif de mortalité par cancer du sein chez les femmes invitées au dépistage par rapport aux témoins était de 0,80 (IC 95% 0.73 -0 · 89), qui est une réduction du risque relatif de 20 %. Le Groupe spécial a examiné les biais dans les essais internes et si ces essais, qui ont fait il ya longtemps, étaient toujours d'actualité, ils ont conclu que 20% était encore une estimation raisonnable de la réduction du risque relatif. Les études les plus fiables et récentes d'observation produit généralement des estimations plus élevées de profit, mais ces études pourraient être biaisées. Les meilleures estimations de surdiagnostic sont de trois essais dans lesquels les femmes du groupe témoin n'ont pas été invités à être projeté à la fin de la période d'essai active. Dans une méta-analyse, les estimations de l'incidence excédentaire de 11% (95% IC 9-12) lorsqu'elle est exprimée en pourcentage de cancers diagnostiqués dans le groupe invité dans le long terme, et 19% (15-23) exprimée en une proportion des cancers diagnostiqués au cours de la période de dépistage actif. Les résultats des études observationnelles soutenir l'apparition de surdiagnostic, mais les estimations de l'ampleur ne sont pas fiables. La Commission conclut que le dépistage réduit la mortalité par cancer du sein, mais que certains surdiagnostic se produit. Étant donné que les estimations fournies sont issues d'études avec de nombreuses limites et dont la pertinence pour les programmes de dépistage actuels peuvent être remis en question, ils ont une forte incertitude et doit être considérée uniquement comme un guide approximatif. Si ces chiffres sont utilisés directement, pour toutes les femmes du Royaume-Uni 10.000 âgés de 50 ans invitées au dépistage pour les 20 prochaines années, 43 décès par cancer du sein seraient évités et 129 cas de cancer du sein, invasive et non invasive, serait surdiagnostiquée; que est un décès de cancer du sein empêché pendant environ tous les trois cas surdiagnostiquée identifiés et traités. Sur les quelque 307.000 femmes âgées de 50-52 ans qui sont invités à commencer le dépistage tous les deux ans, un peu plus de 1% aurait un cancer surdiagnostiquée au cours des 20 prochaines années. Témoignage d'un groupe de discussion organisé par le Cancer Research UK et en présence de certains membres de la Commission a montré que beaucoup de femmes se sentent que l'acceptation de l'offre de dépistage du cancer en vaut la peine, ce qui concorde avec les résultats de précédentes études similaires. Les informations doivent être mises à la disposition d'une manière transparente et objective pour femmes invitées au dépistage afin qu'ils puissent prendre des décisions éclairées.
CONTEXTE: L'identification des facteurs de risque de cancer du sein spécifiques aux femmes dans leur 40s pourraient éclairer les décisions de dépistage.
Objectif: déterminer les facteurs qui augmentent le risque de cancer du sein chez les femmes âgées de 40 à 49 ans et l'ampleur du risque pour chaque facteur.
SOURCES DES DONNÉES: MEDLINE (Janvier 1996 à la deuxième semaine de Novembre 2011), Cochrane Central Register of Controlled Trials et Cochrane Database of Systematic Reviews (quatrième trimestre 2011), Scopus, des listes d'études publiées de référence, et le cancer du sein Surveillance Consortium.
SÉLECTION DES ÉTUDES: Les études de langue anglaise et des examens systématiques des facteurs de risque de cancer du sein chez les femmes âgées de 40 à 49 ans. Critères d'inclusion supplémentaires ont été appliquées pour chaque facteur de risque.
Extraction des données: Les données sur les participants, la conception de l'étude, l'analyse, le suivi et les résultats ont été extraites. La qualité des études a été évaluée à l'aide de critères établis, et que des études ont noté que bon ou juste ont été inclus. Les résultats ont été résumés en utilisant la méta-analyse lorsque les études disponibles étaient suffisantes ou de la meilleure preuve basée sur la qualité de l'étude, la taille, et l'applicabilité quand méta-analyse n'a pas été possible. Les données de la surveillance du cancer du sein du Consortium ont été analysées avec des modèles de risques proportionnels en utilisant en partie conditionnelle régression de Cox. Les groupes de référence pour les comparaisons ont été fixés à des moyens de la population des États-Unis.
SYNTHÈSE DES DONNÉES: Soixante-six études ont fourni des données pour les estimations. Seins très denses sur la mammographie ou parents au premier degré de cancer du sein ont été associés à au moins une augmentation de 2 fois plus de risques de cancer du sein. Biopsie du sein avant, au second degré avec le cancer du sein, ou des seins hétérogène denses ont été associés à un risque 1,5 à 2,0 fois plus grand, l'utilisation actuelle de contraceptifs oraux, la nulliparité et l'âge de 30 ans ou plus à la première naissance était associée à une 1,0 à 1,5 fois plus de risque.
LIMITATIONS: Études varié par des mesures, des groupes de référence, et l'ajustement pour les facteurs confondants, qui pourrait biais estimations combinées. Effets de facteurs de risque multiples n'ont pas été considérés.
CONCLUSION: seins extrêmement denses et parents au premier degré de cancer du sein ont été associés chacun à au moins une augmentation de 2 fois plus de risques de cancer du sein chez les femmes âgées de 40 à 49 ans. L'identification de ces facteurs de risque peut être utile pour le dépistage par mammographie personnalisé.
Le financement principal SOURCE: Institut national du cancer.
BACKGROUND: Mammography screening of women >50 years of age significantly reduces breast cancer mortality in randomized controlled trials (RCTs). We sought to evaluate the effectiveness of mammography screening in women aged 39-49 years in reducing breast cancer mortality and to discuss previously published meta-analyses.
METHODS: PubMed/MEDLINE, OVID, COCHRANE, and Educational Resources Information Center (ERIC) databases were searched, and extracted references were reviewed. Dissertation abstracts and clinical trials databases available online were assessed to identify unpublished works. All assessments were independently done by two reviewers. All trials included were RCTs, published in English, included data on women aged 39-49, and reported relative risk (RR)/odds ratio (OR) or frequency data.
RESULTS: Nine studies were identified: the Kopparberg, Ostergotland (The Two-County study), Health Insurance Plan (HIP), Canada, Stockholm, Gothenburg, Edinburgh, Age, and Malmo trials. The individual trials were quality assessed, and the data were extracted using predefined forms. Using the DerSimonian and Laird random effects model, the results from the seven RCTs with the highest quality score were combined, and a significant pooled RR estimate of 0.83 (95% confidence interval [CI] 0.72-0.97) was calculated. Post hoc sensitivity analyses excluding studies with randomization before 1980 caused a loss of statistical significance (RR 0.87, 95% CI: 0.56, 1.13).
CONCLUSIONS: Mammography screenings are effective and generate a 17% reduction in breast cancer mortality in women 39-49 years of age. The quality of the trials varies, and providers should inform women in this age group about the positive and negative aspects of mammography screenings.
CONTEXTE: Cette revue systématique est une mise à jour de la preuve puisque les recommandations du Groupe de travail canadien sur le dépistage du cancer du sein 2001. OBJECTIF: Une décision a été prise de mettre à jour la Task Force des États-Unis Preventive Services (USPSTF) 2009 examen, donc le but était le même que celui avis: pour déterminer l'efficacité de la mammographie de dépistage sur la réduction de cancer du sein et la mortalité toutes causes chez-risque moyen les femmes entre les âges de 40 et 49 et les 70 ans et plus; afin de déterminer l'efficacité de l'examen clinique des seins (ECS) ou l'auto-examen (ESB) dans la diminution de la mortalité chez les femmes à risque moyen des mêmes groupes d'âge, et à déterminer les méfaits associés à la mammographie, CBE, et de l'ESB. Questions contextuelles supplémentaires considérés comme les coûts associés au dépistage; préférences et les valeurs du patient en matière de dépistage du sein, et notamment les informations de sous-groupe en ce qui concerne le fardeau du cancer du sein ou le taux de dépistage chez les femmes autochtones, rurales ou femmes isolées-résidant, et les femmes de diverses origines ethniques; et la fréquence optimale du dépistage. SOURCES DES DONNÉES: La stratégie à partir de 2009 l'examen de l'USPSTF de dépistage du cancer du sein était de recherche
mise à jour. Medline ® et la Cochrane Database of Systematic Reviews au de Décembre 2008 to Mars 2010 pour des études en anglais et en français. Pour les préférences et les valeurs du patient CINAHL et Medline ont été fouillés de 2000 à Mars 2010. Medline a été fouillé en 1950 pour des examens systématiques pour les sous-groupes. Les références des articles récupérés ont été vérifiées, la littérature grise a été sélectionnée recherché statistiques canadiennes, et certains auteurs ont été contactés. SÉLECTION DES ÉTUDES: Les essais contrôlés randomisés et des revues systématiques avec la mortalité par cancer du sein ou de la mortalité toutes causes que les résultats de l'efficacité du dépistage (mammographie, CBE, ou ESB) ont été inclus. Pour la littérature sur les méfaits et sur les préférences et les valeurs du patient, tous les plans d'étude ont été inclus; des sous-groupes d'intérêt, des examens systématiques ont été inclus. abstraction de données: Les articles pertinents ont été extraites. La qualité des études a été évaluée à l'aide GRADE. RÉSULTATS: Pas de nouveaux essais ont été trouvés en ce qui concerne la mammographie, CBE, ou ESB sur la mortalité par cancer du sein ou de la mortalité toutes causes. Dix-sept nouvelles publications ont été identifiés et inclus: un examen systématique de l'effet de la mammographie sur la mortalité, deux revues systématiques et neuf études primaires de nuit, et cinq documents sur les coûts. La recherche d'informations sur les préférences et les valeurs du patient a trouvé trois examens systématiques et 23 études primaires. SYNTHÈSE DES DONNÉES: Il n'y avait pas de nouveaux essais de la mammographie sur la mortalité du cancer du sein; essais identifiés lors de la recherche USPSTF ont été résumées en utilisant le processus de GRADE. De neuf essais disponibles, quatre ont été suffisamment aléatoire et cinq des déficits méthodologiques ou rapports liés à la randomisation. Dans une méta-analyse de huit études (348 219 participants) de la mammographie de dépistage chez les femmes de 39-49 l'effet groupé de dépistage par rapport à l'absence de dépistage sur la mortalité par cancer du sein a un risque relatif (RR) de 0,85 (IC à 95% 0,75 à 0,96 ; I2 = 0%) après un suivi médian global de 11,4 ans. Les résultats regroupés de deux essais ont montré que le dépistage n'a pas réduit de façon significative la mortalité toutes causes chez les femmes âgées de 39-49 211270 (RR 0,97, IC 95% 0,91 à 1,04; I2 = 0%). La méta-analyse des deux essais (17 646 participants) qui ont déclaré les résultats pour les femmes ≥ 70 ans ont trouvé que le dépistage a conduit à une réduction non significative de la mortalité par cancer du sein (RR 0,68, IC 95% 0,45 à 1,01; I2 = 0%). La méta-analyse de sept études
BACKGROUND: While women aged 50 and older are broadly considered to benefit from screening mammograms, the evidence of any similar advantages for younger women are still considered insufficient to form any substantial conclusions on the matter. The primary goal of this study was to examine whether or not the mortality rate of younger women is benefited by mammography, and if so, how can this beneficial effect be maximized.
METHODS: The authors have taken into account all available randomized control trials (RCTs) and have conducted a meta-analysis based on those RCTs to study the effect of mammography on the mortality rate of women younger than age 50. Further interpretation on various aspects of the results has also led to separate meta-analyses, with the RCTs included grouped in accordance to the mean time interval between screening mammograms employed by each study. The findings and conclusions of the comparison were used to calculate the number of mammograms necessary to reduce the absolute death risk, depending on the time interval between screening mammograms.
RESULTS: The meta-analysis indicated a reduction in breast-cancer mortality in the intervention group, which reached statistical significance (relative risk (RR) 0.81 [95% CI 0.71-0.93] p < 0.01). Furthermore, when the RCTs included were grouped according to their mean time interval between mammograms, there was a definite increase of statistical significance in favor of those RCTs with shorter interval times (RR 0.76 [95% CI 0.64-0.89] p < 0.01).
CONCLUSIONS: The significant mortality rate reduction demonstrated by the meta-analytical results is a key indicator of the beneficial effect of mammography on the age group of women younger than 50. Additionally, the increase in the aforesaid significance when combining RCTs with short time intervals between mammograms, as opposed to those RCTs with longer intervals, suggests that the optimal use of mammographic screening lies with the former. This is better demonstrated when taking in account our approach to answering the practical question of "how many screening mammograms will take to save one life?" in correlation with the mean time interval involved.
OBJECTIF: Pour évaluer l'ampleur du surdiagnostic (la détection de cancers qui ne sera pas causer la mort ou des symptômes) dans les programmes de dépistage organisés publiquement.
SCHÉMA: Revue systématique des tendances publiées de l'incidence du cancer du sein avant et après l'introduction du dépistage par mammographie.
SOURCES DES DONNÉES: PubMed (Avril 2007), les listes de référence, et les auteurs. Examiner les méthodes Un auteur a extrait les données sur l'incidence du cancer du sein (y compris le carcinome in situ), taille de la population, la participation au dépistage, des périodes de temps, et les groupes d'âge, qui ont été vérifiées de façon indépendante par l'autre auteur. La régression linéaire a été utilisée pour estimer les tendances de l'incidence avant et après l'introduction du dépistage et en plus, les femmes précédemment blindés. La méta-analyse a été utilisée pour estimer l'ampleur de surdiagnostic.
RÉSULTATS: Les données d'incidence couvrant au moins sept ans avant de dépistage et de sept ans après le dépistage avait été pleinement mis en œuvre, et comprenant à la fois tamisée et les groupes d'âge non-blindés, étaient disponibles à partir du Royaume-Uni, le Manitoba, le Canada, la Nouvelle-Galles du Sud, l'Australie, la Suède , et certaines parties de la Norvège. La phase de mise en œuvre avec son pic de prévalence a été exclu et l'ajustement fait pour changer de fond gouttes d'incidence et de compensation de l'incidence chez les personnes âgées, les femmes qui ont déjà dépistées. Le surdiagnostic a été estimée à 52% (95 intervalle de confiance 46%% à 58%). Les données de trois pays ont enregistré une baisse de l'incidence que les femmes a dépassé la limite d'âge pour le dépistage, mais la réduction était petite et l'estimation de surdiagnostic a été compensée dans cette revue.
CONCLUSIONS: L'augmentation de l'incidence du cancer du sein a été étroitement liés à l'introduction du dépistage et du peu de cette augmentation a été compensée par une baisse de l'incidence du cancer du sein chez les femmes précédemment blindés. Un sur trois cancers du sein détectés dans une population offrir un dépistage organisé est surdiagnostiqué.
Patient decision aids are interventions designed to support people making health decisions. At a minimum, patient decision aids make the decision explicit, provide evidence-based information about the options and associated benefits/harms, and help clarify personal values for features of options. This is an update of a Cochrane review that was first published in 2003 and last updated in 2017.
OBJECTIVES:
To assess the effects of patient decision aids in adults considering treatment or screening decisions using an integrated knowledge translation approach.
SEARCH METHODS:
We conducted the updated search for the period of 2015 (last search date) to March 2022 in CENTRAL, MEDLINE, Embase, PsycINFO, EBSCO, and grey literature. The cumulative search covers database origins to March 2022.
SELECTION CRITERIA:
We included published randomized controlled trials comparing patient decision aids to usual care. Usual care was defined as general information, risk assessment, clinical practice guideline summaries for health consumers, placebo intervention (e.g. information on another topic), or no intervention.
DATA COLLECTION AND ANALYSIS:
Two authors independently screened citations for inclusion, extracted intervention and outcome data, and assessed risk of bias using the Cochrane risk of bias tool. Primary outcomes, based on the International Patient Decision Aid Standards (IPDAS), were attributes related to the choice made (informed values-based choice congruence) and the decision-making process, such as knowledge, accurate risk perceptions, feeling informed, clear values, participation in decision-making, and adverse events. Secondary outcomes were choice, confidence in decision-making, adherence to the chosen option, preference-linked health outcomes, and impact on the healthcare system (e.g. consultation length). We pooled results using mean differences (MDs) and risk ratios (RRs) with 95% confidence intervals (CIs), applying a random-effects model. We conducted a subgroup analysis of 105 studies that were included in the previous review version compared to those published since that update (n = 104 studies). We used Grading of Recommendations Assessment, Development, and Evaluation (GRADE) to assess the certainty of the evidence.
MAIN RESULTS:
This update added 104 new studies for a total of 209 studies involving 107,698 participants. The patient decision aids focused on 71 different decisions. The most common decisions were about cardiovascular treatments (n = 22 studies), cancer screening (n = 17 studies colorectal, 15 prostate, 12 breast), cancer treatments (e.g. 15 breast, 11 prostate), mental health treatments (n = 10 studies), and joint replacement surgery (n = 9 studies). When assessing risk of bias in the included studies, we rated two items as mostly unclear (selective reporting: 100 studies; blinding of participants/personnel: 161 studies), due to inadequate reporting. Of the 209 included studies, 34 had at least one item rated as high risk of bias. There was moderate-certainty evidence that patient decision aids probably increase the congruence between informed values and care choices compared to usual care (RR 1.75, 95% CI 1.44 to 2.13; 21 studies, 9377 participants). Regarding attributes related to the decision-making process and compared to usual care, there was high-certainty evidence that patient decision aids result in improved participants' knowledge (MD 11.90/100, 95% CI 10.60 to 13.19; 107 studies, 25,492 participants), accuracy of risk perceptions (RR 1.94, 95% CI 1.61 to 2.34; 25 studies, 7796 participants), and decreased decisional conflict related to feeling uninformed (MD -10.02, 95% CI -12.31 to -7.74; 58 studies, 12,104 participants), indecision about personal values (MD -7.86, 95% CI -9.69 to -6.02; 55 studies, 11,880 participants), and proportion of people who were passive in decision-making (clinician-controlled) (RR 0.72, 95% CI 0.59 to 0.88; 21 studies, 4348 participants). For adverse outcomes, there was high-certainty evidence that there was no difference in decision regret between the patient decision aid and usual care groups (MD -1.23, 95% CI -3.05 to 0.59; 22 studies, 3707 participants). Of note, there was no difference in the length of consultation when patient decision aids were used in preparation for the consultation (MD -2.97 minutes, 95% CI -7.84 to 1.90; 5 studies, 420 participants). When patient decision aids were used during the consultation with the clinician, the length of consultation was 1.5 minutes longer (MD 1.50 minutes, 95% CI 0.79 to 2.20; 8 studies, 2702 participants). We found the same direction of effect when we compared results for patient decision aid studies reported in the previous update compared to studies conducted since 2015.
AUTHORS' CONCLUSIONS:
Compared to usual care, across a wide variety of decisions, patient decision aids probably helped more adults reach informed values-congruent choices. They led to large increases in knowledge, accurate risk perceptions, and an active role in decision-making. Our updated review also found that patient decision aids increased patients' feeling informed and clear about their personal values. There was no difference in decision regret between people using decision aids versus those receiving usual care. Further studies are needed to assess the impact of patient decision aids on adherence and downstream effects on cost and resource use.